Fiscalité des maquilleurs freelances : Comment gérer les revenus d’un maquilleur indépendant ?

Travailler comme maquilleur freelance, c’est conjuguer passion artistique et autonomie professionnelle. Mais cette liberté s’accompagne d’obligations fiscales qu’il est essentiel de comprendre pour sécuriser son activité et optimiser ses revenus. Ce guide vous éclaire sur les régimes fiscaux adaptés, les charges à anticiper, et les bonnes pratiques pour rester en conformité avec l’administration.

1. Choisir le bon statut juridique

Le maquilleur indépendant peut exercer sous plusieurs statuts, mais le plus courant reste celui de micro-entrepreneur. Ce régime simplifié permet de bénéficier d’obligations comptables allégées, avec un prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu si les conditions sont réunies (article 151-0 du Code général des impôts). Le chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser 77 700 € (seuil 2024 pour les prestations de service). Au-delà, un changement de statut vers l’entreprise individuelle classique ou la société unipersonnelle (EURL/SASU) est nécessaire.

2. Comprendre ses obligations fiscales

Chaque trimestre ou mois, le maquilleur déclare son chiffre d’affaires via le site autoentrepreneur.urssaf.fr. En fonction du régime choisi, il paie soit un pourcentage fixe (environ 22 % de cotisations sociales) ou ... 

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